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​​​​​Pour tout comprendre, une vidéo de 7'27 !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Historique

Le "match d’impro", que Robert Gravel et Yvon Leduc ont inauguré en octobre 1977 au sein du Théâtre expérimental de Montréal, avant de créer, face au succès rencontré, la Ligue Nationale d’Improvisation (LNI) est devenu l’archétype du spectacle d’improvisation théâtrale. Il s'est diffusé largement en France et partout dans le monde dès les premières tournées de la LNI au début des années 1980. Aujourd'hui, dans notre pays, il existe une centaine de "ligues" (ou troupes) d'impro, amateures ou professionnelles, bien souvent rattachées à une ville, sur le modèle des clubs sportifs, et de nombreuses autres ligues partout dans le monde.

Le constat de Gravel et Leduc était que les évéments sportifs, en particulier les matchs de hockey sur glace, sport national du Québec faisaient le plein de spectacteurs alors que les salles de théâtre étaient plutôt vides. Ils ont eu l'idée de reprendre les codes et le décorum du hockey sur glace et de les adapter à une forme de théatre improvisée, créant ce qui est aussi appelé le "théâtre-sport".

Vocabulaire comparé hockey/impro :

patinoire : aire de jeu

maillots (ou "chandail") : costume des joueurs (haut du corps)

arbitre : acteur qui donne les contraintes de jeu

palet : accessoire utilisé par l'arbitre pour définir quelle

équipe pourra choisir de commencer ou non lors d'une

impro "comparée"

équipe de 6 joueurs : équipe de 6 acteurs

hymne : chanson initiale de chaque équipe

chaussons (il s’agit, au Québec, de “caoutchoucs" (aussi

appelés “claques”) sont des semelles que l’on adapte sur les chaussures pour ne pas glisser lorsqu’on marche en ville sur des trottoirs enneigés.

Dans les années 50, durant les matchs de hockey, lorsque le jeu n’était pas bon, les spectateurs furieux lançaient leurs “caoutchoucs” sur la glace : chaussettes distribuées au public.

Déroulé d'un match

Un match est fait d'une succession d'improvisations. Il réunit deux équipes mixtes de 6 improvisateurs, dans un spectacle présenté par un maître de cérémonie et dirigé par un arbitre (aidé de deux assistants).

C'est l'arbitre qui définit au début de chaque impro son cadre, fait de 5 éléments :

- thème de l'improvisation (c'est à dire son sujet)

- nature de l'improvisation : mixte/comparée (en mixte, les joueurs des deux équipes adverses jouent ensemble et l'impro commence avec 1 joueur de chaque équipe, et on veille tout au long de l'impro à l'équilibre du nombre de joueurs de chaque équipe ; en comparée, on assistera à l'improvisation d'une équipe puis à celle de l'autre sur le même thème et selon l'ordre décidé par le jet du palet)

- catégorie : libre (sans contrainte) ou avec une contrainte de style (à la manière d'un style de pièce, de film ou d'un auteur) ou de forme (impro chantée, rimée, sans parole, avec des objets, des contraintes de mise en scène...)

- nombre de joueurs (cela peut être tous, ou un nombre de 1 à 5 ou que les filles...)

- durée de l'improvisation (en moyenne trois minutes, mais on peut aller de 30 secondes à 8 minutes)

Exemple de carton d'arbitre :

                                                                                                                      

                                                                                                                                         

 

 

 

 

Dans la pure tradition du match d'impro, les cartons d'arbitrage sont placés dans un barillet et tirés au sort. Il y a environ 30 % de comparées et 50 % de catégories libres.

Les fautes :

Comme au hockey sur glace, l'arbitre est le garant du bon déroulé du spectacle et il est habilité à siffler des fautes. Il siffle les fautes pendant l'improvisation, à l'aide du "gazou" et en faisant un signe pour signifier de quel type de faute il s'agit. La faute peut être sifflée à l'encontre d'une équipe ou bien d'un joueur particulier. Au bout de deux fautes personnelles, un joueur peut être exclu. Trois fautes sifflées à une équipe engendrent une bascule d'un point vers l'équipe opposée.

Voici la liste des fautes existantes et du signe qui leur est associé :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

​Les Catégories

Il existe de nombreuses catégories, et leur liste n'est jamais exhaustive, car de nouvelles catégories issues du cerveau fertile des improvisateurs émergent régulièrement !

Pour vous donner une idée de la variété des catégories avec une tentative de classement, un article de wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_cat%C3%A9gories_d%27improvisation_th%C3%A9%C3%A2trale

Pour avoir une vision plus concrète, une carte mentale proposée par la TIC (Troupe d’Improvisation de la Champagne) avec les catégories les plus répandues associées systématiquement à un exemple vidéo (une impro jouée par la troupe) : https://www.la-tic.ch/mindmap/

 

Nos catégories "officielles"

Cependant, dans le cadre du tournoi d'improvisation théâtrale organisé par la Fondation Culture et Diversité qui servira de cadre à notre propre tournoi (voir http://www.fondationcultureetdiversite.org/programmes/le-trophee-dimpro-culture-diversite) une liste de 5 catégories officielles :

- sans parole en mixte

- cape et épée en mixte (pour se donner une idée, une version avec costume - on n'en utilise pas en impro, ce serait faire une faute d'"accessoire illégal"- voir tableau des fautes ci-dessus - : https://www.youtube.com/watch?v=q4PFDXwPjtY)

- contée en comparé

​- chantée en comparée

- une catégorie d'auteur (au choix du formateur) en comparée

De plus, les thèmes élaborés pour les matchs devront comporter au moins un mot de l'opération "dis-moi dix mots" (http://www.dismoidixmots.culture.fr/)

Il est possible bien sûr d'ajouter des catégories dans le cadre de vos ateliers mais c'est déjà pas mal de boulot avec celles-ci !

DUREE
THEME
NATURE
CATEGORIE
NOMBRE DE JOUEURS
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